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931020 |
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Course Japon-Québec |
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Un jour le ministère de l'Énergie et des Ressources du Japon lança un défi à son homonyme du Québec pour savoir lequel des deux groupes réussirait à traverser le plus vite le fleuve Saint-Laurent en canot. L'équipage japonais s'amène : 4 rameurs et un contremaître. Mort de rire, le ministère de l'Énergie et des Ressources du Québec s'amène avec son équipe : 1 rameur, 2 chefs de service, 1 directeur et 1 sous-ministre adjoint. À mi-chemin, les Japonais ont 10 minutes d'avance. Qu'à cela ne tienne les Québécois ajoutent un chef de service supplémentaire ! Il faut stimuler et encourager le rameur. Aux trois quarts de la course, les Japonais ont 20 minutes d'avance ; il faut faire quelque chose ! On fait donc appel au sous-ministre : il faut absolument motiver le rameur. À la fin de la course, les Japonais gagnent haut la main. Ils arrivent avec plus de 30 minutes d'avance. Que s'est-il passé ? Il faut savoir ! Le sous-ministre engage une firme externe d'experts pour se faire expliquer les causes de la défaite. Après avoir englouti plusieurs centaines de milliers de dollars pour réaliser l'étude s'étendant sur plusieurs mois, la solution est évidente : l'organisation du travail a flanché, la productivité n'est pas bonne, les communications entre cadres et employés sont mauvaises... On décide donc d'abolir le poste de rameur. |
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[1] Sur le babillard au travail.
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