quelque part sur l'Internet |
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Le destin de Bill Gates |
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Bill Gates meurt dans un accident de voiture. Il se retrouve face à Saint Pierre. — Eh bien, Bill, je suis vraiment confus sur ton cas. Je ne sais pas si je devrais t'envoyer au Paradis ou en Enfer. Après tout, tu as aidé énormément la société en mettant un ordinateur dans presque tous les foyers d'Amérique, mais tu as aussi créé Windows 95. Pour toi, je vais faire quelque chose que je n'ai jamais fait avant. Je vais te permettre de choisir où tu veux aller. – Eh bien, quelle est la différence entre les deux ? demande Bill. Saint Pierre dit : — Si ça peut t'aider à prendre ta décision, je suis prêt à te faire visiter les lieux rapidement. — Très bien, mais par où dois-je commencer ? — C'est à toi de décider — Bon alors, dit Bill, permettez-moi d'abord de voir l'enfer. Ainsi, Bill va en enfer. C'est une plage de sable magnifique, propre, avec des eaux limpides, remplies de femmes extraordinairement belles qui gambadent, jouent dans l'eau et rient à gorge déployée. Le soleil brille, la température est parfaite. Il est très impressionné. — C'est génial !, dit-il à Saint Pierre, si c'est ça l'Enfer, j'ai vraiment hâte de voir le Paradis ! — Très bien, dit Saint Pierre, allons-y tout de suite. Le Paradis est un haut lieu dans les nuages, avec des anges volant partout, chantant et jouant de la harpe. C'est bien, mais pas aussi séduisant que l'Enfer. Bill réfléchit pendant une courte minute et se décide rapidement. — Hum, je pense que je préfère l'Enfer, dit-il à Saint Pierre. Ainsi, Bill Gates va en Enfer. Deux semaines plus tard, Saint Pierre décide de vérifier comment va notre milliardaire. Quand il arrive, il trouve Bill enchaîné à un mur, hurlant au milieu de flammes terribles dans une cave sombre, brûlé et torturé par des démons. — Comment ça va ? demande-t-il à Bill. Bill répond, la voix remplie d'angoisse et de déception : — C'est horrible ! Ce n'est pas comme l'Enfer que j'ai visité il y a deux semaines. C'est incroyable ! Qu'est-il arrivé à l'autre endroit, avec les plages et les belles femmes qui jouaient dans l'eau ? — Oh, ça ? C'était l'écran de veille. |
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[1] Suggéré par Nathalie Brisson. (Traduction F. B.)
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