Passages choisis 040926
par Jack Kammer
Publié par Jack Kammer © 2002
Les hommes ont-ils véritablement tout le pouvoir?
Le complexe de supériorité des femmes
S'ouvrir les yeux au pouvoir féminin
Le « harcèlement sexuel à haut volume » des femmes
Le pouvoir de définir les termes du débat
Discrédit de la notion de supériorité féminine
Mariage et responsabilité parentale
Traitement des pères dans le divorce
Il est bon de trouver un homme dur
Qui doit payer les rendez-vous?
Statistiques, études et autres écrans de fumée
* * *
Il est clair que l'équité envers les femmes a une plus haute priorité chez les hommes, que chez les femmes l'équité envers les hommes.
Mes excuses vont aux femmes honnêtes au sujet des inévitables généralisations faites dans ce livre.
p. 12
Le sexisme le plus étrange au monde est la croyance des femmes qu'un seul sexe est sexiste.
C'est exactement parce que les hommes sont équitables que nous avons si patiemment écouté les allégations des femmes prétendant que nous ne sommes pas équitables.
Notre plus grande faiblesse est notre apparence de force. La plus grande force des femmes est leur apparence de faiblesse.
Si les hommes ont tout le pouvoir, pourquoi les femmes font-elles les règles?
p. 13
II est erroné de dire que les femmes sont des têtes folles parce que toutes les femmes ne le sont pas ; il est inadmissible de dire que les Noirs sont des criminels parce que tous les Noirs ne sont pas criminels. Alors, pourquoi est-il politiquement correct de pouvoir dire que ce sont les hommes qui dominent le monde? La majorité des hommes ne domine pas le monde.
La meilleure façon de démontrer que le Congrès américain n'est pas intéressé au bien-être des hommes est d'imaginer la fureur que provoquerait un candidat au congrès qui se déclarerait favorable aux hommes.
Si le Congrès n'est qu'une assemblée d'hommes ne s'intéressant qu'aux intérêts des hommes, pourquoi se concentre-t-il sur une soi-disant « crise de santé féminine » et ignore complètement le fait que nous mourons six ans plus tôt que les femmes?
Certaines disent que les hommes meurent plus jeunes car ils ont un chromosome Y et que l'on ne peut rien y faire. Cependant que quelqu'un puisse être assez dur pour dire que les femmes souffrent du cancer du sein parce qu'elles ont des seins et que l'on n'y peut rien, est inconcevable.
En 1996 le Gouvernement fédéral américain a investi dans la recherche contre le cancer de la prostate, qui a tué 41 000 hommes, 2000 $ par décès. Pourtant, le gouvernement a investi dans la recherche contre le cancer du sein, qui a éliminé 44 000 femmes, 12 000 $ par décès.
Men's Health Magazine, septembre 1997
Ne tenir compte que des hommes d'affaires ou ceux au gouvernement pour prétendre que les hommes ont tout le pouvoir, revient à ne regarder que les femmes au supermarché pour affirmer qu'elles possèdent toute la nourriture.
Un chauffeur a les clefs d'une puissante voiture, il a un uniforme impressionnant, et il peut même choisir l'itinéraire à prendre, mais ce n'est pas lui qui décide où et quand voyager. Les hommes au gouvernement conduisent Mlle Daisy partout où elle veut aller.
Le Sénat serait-il plus équilibré sur les questions du rapport entre les sexes qu'il ne l'est en ce moment, s'il y avait cinquante sénatrices typiques et cinquante sénateurs les plus pro-hommes que vous puissiez nommer?
p.19
« Chez-moi, étant élevé avec une sœur et trois frères, il y avait une sanction absolue — nucléaire même — qu'en toutes circonstances, peu importe la raison, et ce, même en cas d'autodéfense — si nous touchions à notre sœur, littéralement, non pas au sens figuré, mais littéralement. Ma sœur, qui est ma meilleure amie, mon chef de campagne (électorale), ma confidente, a grandi dans l'impunité absolue dans notre foyer parental... et j'ai des bleus pour le prouver. »
Sénateur Joseph Biden
judiciaire du Sénat, sur son projet de loi pour protéger les
femmes, mais pas les hommes, contre la violence
le 11 décembre 1990
Quel est ce pouvoir qui donne à une femme de 52 kg l'audace de « sauter au visage » et de harceler sans répit un homme de 100 kg, lorsque aucun homme de 100 kg n'oserait faire la même chose (à une femme de 52 kg) ?
Le phéminisme [2] nous a enseigné que personne ne renonce volontairement au pouvoir ; particulièrement pas les féministes.
p.23
Aussi longtemps que les femmes continueront à croire que nous sommes inférieurs, elles n'auront aucun scrupule à continuer de nous maltraiter.
La réputation de tout homme peut-être détruite par l'allégation qu'il « ne respecte pas les femmes. » Pourquoi est-il si difficile d'imaginer que la réputation de toute femme pourrait être entachée par l'accusation qu'elle « ne respecte pas les hommes? »
p.27
Phyllis Schlafly prend un malin plaisir à raconter l'histoire du mari trompé qui bêtement se vante à ses amis : « Lorsque nous nous sommes mariés, mon épouse et moi, nous avons décidé que je prendrais toutes les grandes décisions, et qu'elle ne s'occuperait que des petites. Je déciderais quelles lois le Congrès devrait voter, quels traités le Président devrait signer et si les États-Unis devaient quitter les Nations Unies. Mon épouse déciderait comment nous dépenserions notre argent, si je devais changer de travail, où nous devrions vivre et où nous irions en vacances. »
Schlafly dans son livre « The Power of the Positive Woman »
« La plupart des préjudices que causent les femmes sont indirects. Elle n'a qu'à sourciller des yeux pour inciter un type à se battre, et personne ne va la blâmer. Les femmes font beaucoup de choses qui provoquent et déclenchent des réactions chez les hommes. Personne ne semble être capable de voir cela. »
Herb Goldberg, Ph.D. auteur de « The Hazards of Being Male »
dans une entrevue avec Jack Kammer, le 2 décembre 1990
Comme nouveau professeur de septième année, en 1974, j'ai dessiné deux graphiques sur le tableau. Pointant vers le graphique du coté gauche. J'ai dit : « Voici comment un garçon, d'habitude, se comporte mal. Il lance une gomme, rit fort et haut ou il hurle. Il ne se comporte pas mal pour bien longtemps. Mais, lorsqu'il se comporte mal, cela est clair et indéniable. Puis, je me suis tourné vers l'autre graphique : Voici comment une fille, d'habitude, se comporte mal. À tout moment elle ne fait que de petites choses comme chuchoter ou ricaner ; mais, elle le fait pendant beaucoup plus longtemps. »
« Le secteur ombragé », dis-je, « indique que la totalité du « mauvais » comportement est à-peu-près identique. Les garçons qui se conduisent mal dans ma classe seront punis de façon telle que, j'en suis certain, ils l'ont toujours été. Si je punis une fille pour quelque chose de beaucoup de moins évident que lancer une gomme, qu'elle ne se plaigne pas qu'elle ne faisait presque rien. » Naturellement les garçons ont été heureux de ce niveau éclairé de justice et de discipline. À mon agréable surprise, les filles, aussi, ont aimé le fait que quelqu'un ait démasqué leur petit Jeu.
p.31
« Du point de vue psychologique, neuf fois sur dix, une femme va écraser un homme dans un combat absolu, non pas d'agression directe, frontale, mais en manipulant la culpabilité, la honte et le blâme... En tant qu'hommes, nous devons apprendre comment ne pas être vulnérable aux femmes, quand nous ne devrions pas l'être »
Sam Keene, philosophe et auteur de « Fire in the Belly »
Les garçons grandissent sachant qu'ils ne sont ni bonbon ni condiment, mais quelque chose de méchant.
Girls are made of sugar and spice and everything nice. Boys are made of snips and snails and puppy dog tails. [Les filles sont faites de sucre et d'épices et de tout ce qui est gentil. Les garçons sont faits de coupures, d'escargots et de queues de chien.]
[Comptine populaire]
Dans la culture occidentale nous imaginons les femmes un cran sous le niveau des anges, mais les hommes à peine au-dessus du niveau animal.
Ces panneaux « Freinez vos instincts animaux » ont été érigés à Manhattan avec la permission, les outils et l'équipement de la Ville de New York.
p.35
La société permet aux femmes d'utiliser le maquillage, la mode et les bijoux pour attirer l'attention et stimuler la sollicitation sexuelle des hommes. Les « bonnes filles » ne sont pas autorisées à faire de la vente explicite, mais on leur permet de faire de la publicité — dans la mesure où elles ne réduisent pas trop leurs prix. (La sororité est une puissante association commerciale.)
Une publicité pour un parfum dans un magazine féminin montre très clairement la stratégie de vente. La publicité informe les femmes que le parfum « dit oui. Mais, vous pouvez toujours dire non. »
Les femmes se moquent de nous quand des études montrent que nous pensons au sexe plusieurs fois par heure. Nous pourrions rire (d'elles) encore plus fort, si quelqu'un faisait une étude sur le nombre de fois où les femmes pensent à être sexy.
« Pour être directe, le sexe a historiquement été considéré comme une marchandise. C'est une précieuse source de pouvoir... Traditionnellement, la monnaie la plus fiable, pour une femme, était la possibilité d'accorder ses faveurs sexuelles. Le pouvoir sexuel est... la marchandise féminine... Enfouies dans les recoins de notre mémoire (de femme), des années de messages nous disent que le sexe est notre atout le plus précieux s'il est rationné et tenu hors de portée. »
Carol Cassell, Ph.D. et éducatrice sexuelle, « Swept Away », 1984
p.40
Si quelqu'un apporte un puissant appareil stéréophonique dans un endroit public et joue à haut volume un CD de musique de danse soigneusement choisie, peut-il légitimement dire, « Hé! Arrêtez de danser. Je ne joue pas ceci pour vous » ?
Si une personne d'affaires s'inscrit dans les pages jaunes, sous la rubrique « Sexe », et imprime, l'expression « Sexy! Sexy! Sexy ! » sur ses cartes de visite, doit-elle s'étonner ou se vexer lorsque des clients l'appellent avec l'idée du sexe en tête?
Critiquer le « harcèlement sexuel à haut volume » des femmes ne signifie pas que les femmes devraient cesser d'être séduisantes pour leurs amoureux. La question clé est de savoir qui d'autre est présent.
Le style typiquement masculin de harcèlement sexuel est celui du vendeur insistant qui ne conçoit pas qu'on puisse lui dire non. Le harcèlement: sexuel à haut volume des femmes est celui d'une expéditrice de courrier publicitaire qui ne laisse aucune possibilité de se soustraire de la liste d'envoi.
p.44
La personne qui définit les termes d'un débat va toujours gagner.
Les femmes ont défini le sexisme. Elles l'ont défini pour que rien ne se réfère à ce qu'elles puissent penser ou dire.
Bien que les « Femmes d'abordistes [3] » veuillent le définir ainsi, l'égalité des droits entre les sexes ne rime pas toujours avec davantage de droits pour les femmes.
p.50
Le fémino-centrisme est une autre manifestation du pouvoir de définir les priorités que s'octroient les femmes d'abordistes. Il s'agit de regarder tous les problèmes d'une perspective exclusivement féminine, ou dans le but de voir comment les femmes sont affectées. Ceci est basé sur l'idée que les femmes sont plus vertueuses et plus importantes que les hommes. Le fémino-centrisme est aveugle aux problèmes auxquels les hommes ont à faire face.
p.53
Un effet d'entraînement engendre des doubles standards. On peut voir une chose comme bonne ou acceptable si cela concerne les femmes, mais voir la même chose comme mauvaise ou intolérable si cela touche les hommes. Il y a probablement des centaines ou des milliers de ces doubles standards qui opèrent contre les hommes.
Exemples : Si une femme met fin à un mariage, c'est qu'elle met un terme à une relation étouffante et tyrannique. Si un homme met fin à un mariage, il abandonne sa famille. Si une femme décide de ne pas épouser quelqu'un, c'est son libre choix de mener une vie aussi heureuse qu'elle le désire. Si un homme décide de ne pas épouser quelqu'un, c'est qu'il est un coureur de jupons ou parce qu'il a peur de l'engagement.
p.56
Je crois que les femmes sont le sexe le plus spirituellement avancé
Erica Jong, Washington Post, 6 décembre 1992
Si les femmes sont si merveilleuses, aimables et affectueuses, pourquoi tant de femmes disent-elles de si terribles choses au sujet de leurs mères?
« Nous (les femmes) devons commencer à examiner le côté noir de notre âme féminine et l'accepter comme une partie de nous-mêmes. Nous devons cesser de le projeter sur les mâles et sur tout ce qui est masculin. Cela crée l'idée que ce ne sont que les hommes qui nous maltraitent, que ce ne sont que les hommes qui sont patriarcaux! Que ce ne sont que les hommes qui commandent, qui sont avides ou compétitifs ; tous ces adjectifs négatifs qui sont attribués aux hommes et à la masculinité. Les femmes sont tout aussi capables de brutalité, de cruauté et d'abus que les hommes. »
Carolyn Baker, Ph.D., auteur de « Reclaiming the Dark Feminine »
Les femmes sont-elles naturellement plus pacifiques que les hommes?
« Si vous converser avec les directeurs (d'écoles), ils vont vous expliquer que les pires combats à rompre sont ceux entre filles parce qu'ils tendent à être plus violents. »
Michael E. Hickcy, inspecteur d'école du Comté Howard (Maryland)
Dans Baltimore Sun, du 16 mai 1987
Dans une étude, datant de 1993, sur les lycéennes de l'Ontario, un psychologue communautaire leur a posé la question suivante : en donnant à la violence une définition aussi large qu'elles le désiraient, qui craignaient-elles le plus? La grande majorité a répondu : « les autres filles. »
Patricia Pearson, « When She Was Bad : Violent Women and the Myth of Innocence », 1997
Quand vous êtes dans une soirée ou dans un bar, jetez un coup d'œil autour de vous. Regardez la télévision. Notez le nombre fois que les femmes giflent, frappent d'un coup de poing ou bousculent les hommes, qui ont fait ou dit quelque chose que les femmes n'ont pas aimé. Cela se produit tellement souvent que nous ne le voyons plus. [Si ceci est vrai, il est intéressant de constater le peu de cas que l'on fait de la violence féminine envers les hommes. Ceci ne constituerait-il pas en soi une insulte à la femme ? Ne pas accorder autant d'importance à la violence féminine qu'à la violence masculine ne dénote-t-il pas un certain mépris de la femme?]
Les femmes sont-elles naturellement plus affectueuses ou altruistes que les hommes?
« Les pères qui ont droit à une pension alimentaire pour enfants sont moins susceptibles (que les mères) de recevoir leurs paiements ; 47 % des pères ayant garde d'enfant ne reçoivent rien, comparé à 27 % des mères qui ne reçoivent rien. »
Daniel R. Meyer et Steven Garasky
« Custodial Fathers : Myths, Realities and Child Support Policy »
Technical Analysis Paper no. 42, de 1991
US Department of Health and Human Services
Les femmes créent-elles la vie plus que les hommes?
L'utérus n'est pas un vaisseau magique. Le sperme et l'œuf ensemble sont ce qui génère l'impulsion vers une vie nouvelle. Ensuite, c'est l'embryon qui se charge de son propre développement en utilisant l'utérus pour son équilibre et sa nourriture.
p.62
Nous gagnons plus d'argent (que les femmes) parce que nous nous concentrons plus sur les moyens d'acquérir de l'argent. Nous devons acheter des choses que les femmes n'ont pas à acheter, tels que l'amour et l'affection de l'autre sexe. [Telle l'entrée gratuite pour les femmes et payante pour les hommes.]
Quelques femmes censément intelligentes semblent croire que seules les femmes doivent faire « d'énormes sacrifices personnels » afin de réussir :
« Les avocates qui ont réussi ont eu souvent à faire d'énormes sacrifices personnels. Beaucoup de femmes attribuent leurs réussites au fait qu'elles ont été disposées à s'adapter à une culture du travail défini par et pour les hommes blancs. Plusieurs ont mis en danger leur vie de famille ou personnelle pendant qu'elles imitaient le modèle masculin d'engagement à respecter la loi (de la réussite.) En refusant de jouer un rôle créé par et pour les hommes, les femmes graviront l'échelle sociale sans contraintes.
« Unfinished Business »
Rapport de l'association américaine du barreau sur les femmes dans la profession juridique
Les « femmes d'abordistes » qui ont écrit ce rapport croient-elles réellement que 1es hommes sont « libres de contraintes »? Qu'est ce qui rend masculin, ce « modèle mâle » si ce n'est que les hommes acceptent de s'y soumettre?
Dire que nous aménageons le monde des affaires et de l'industrie pour s'adapter à nos besoins est comme dire que c'est l'eau qui arrondit le seau. Pour nous donner un but et de la valeur, nous avons assumé la difficile mission de la production et de la gestion de l'économie et de la politique. Nous nous sommes adaptés pour accomplir cette mission.
p.80
Voici une bonne blague, dans le style bonne et mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle est que les femmes veulent que nous devenions plus sensibles. La mauvaise nouvelle est qu'elles veulent que nous soyons plus sensibles seulement à leurs besoins.
p.82
On n'en parle pas beaucoup, mais il y a force, pouvoir et contrôle des problèmes dans toutes relations. Je pense que les femmes veulent le contrôle de la cuisine et de la pouponnière, et inconsciemment chassent les hommes. Ce que je comprends, c'est que ce qui repousse les hommes est l'imposition par les femmes de leurs propres standards. Les hommes me confient : « J'habille l'enfant et elle dit, « Oh! Elle aura trop chaud » ou « J'habille l'enfant » et elle dit, « Oh ! Elle aura trop froid. » La réaction naturelle de tout être humain est de dire « Hé bien si cela n'est pas fait tel que tu le veux, fais-le toi-même! » Je crois qu'il est nécessaire parfois, que les femmes se taisent et n'imposent pas leurs standards particuliers... Les hommes et les femmes ont des modèles différents ; les deux modèles sont bons, et les enfants ont besoin des deux.
Gayle Kimball, Ph.D., auteur de « 50-50 Marriage »
« Good Will Toward Men », par Jack Kammer
« Il est plus facile pour les hommes d'apprendre à élever les enfants, qu'il ne l'est aux femmes de leur abandonner une partie de cette tâche. Le plus grand défi émotif pour les femmes est de permettre aux hommes d'élever les enfants à leur propre façon. »
Joan Peters, auteur de « When Mothers Work », 1997
Les pères devraient s'impliquer davantage !
(mais pas plus que ne le veulent les mères)
Seulement une mère sur quatre pense que les pères devraient jouer un rôle égal dans l'éducation des enfants.
Les mères veulent que les pères les aident plus avec les enfants, mais ne veulent pas voir éclipser leur rôle de parent primordial.
Deux mères sur trois semblent se sentir menacées par l'égale participation du père à l'éducation des enfants.
Il est possible que les mères elles-mêmes mettent subtilement un amortisseur à l'implication des hommes avec leurs enfants, parce qu'elles sont tellement possessives de leur rôle de parent primordial.
Louis Genevie, Ph.D. et Eva Margolies, « The Motherhood Report », 1987
p.101
Nous attendrions-nous à ce qu'une mère, qui n'a pas la garde de ses enfants, continue à faire la cuisine et le nettoyage pour son ex-mari? Pourquoi alors nous attendons-nous à ce qu'un père qui n'a pas la garde de ses enfants continue à procurer de l'argent, particulièrement à une ex-épouse qui interfère avec son temps de visite? Pourquoi imposons-nous l'appui financier pour enfant, mais n'ordonnons-nous pas les droits de visite?
Si la société veut que les pères s'investissent davantage envers leurs enfants, ceux-ci ont besoin de savoir que leur investissement est protégé.
p.105
Une fausse allégation de viol peut avoir des conséquences aussi graves — ou même pires — qu'un viol réel. Pourquoi cela est-il punit aussi légèrement, sinon demeure impuni?
p.108
Les femmes apprécient l'expérience physique des rapports sexuels au moins autant que les hommes. Mais, tel Tom Sawyer, obtenant d'être payé par des gars naïfs, pour blanchir sa propre clôture, les femmes nous font payer — d'une manière ou d'une autre — pour faire ce qu'elles désirent.
Pourquoi considère-t-on la sexualité comme quelque chose que les femmes donnent et que nous obtenons?
p.111
Voici l'idée principale, concernant la personne qui paye pour les rendez-vous. Plus vous payerez, plus vous vous placerez dans la position de celui qui fournira le plus d'argent dans la relation. Plus vous donnerez d'argent, moins vous aurez de possibilités de faire autre chose à l'avenir.
Quand viendra le moment de payer pour le premier rendez-vous, prenez la facture. Souriez à votre compagne et dites : « Celle-ci est pour moi. Mais ça ne me fera rien si tu prends la prochaine. » Simple. Facile. Équitable. Et cela vous aidera à vite découvrir la raison pour laquelle elle désire sortir avec vous.
p.112
Si le gouvernement [ni le conjoint] n'a pas le droit de forcer une femme à neuf mois de grossesse pour qu'elle devienne mère, pourquoi le gouvernement [ou la conjointe] peut-il [peut-elle] contraindre un homme à la paternité, et ce, pour dix-huit années de travail et de soutien d'enfant?
Un homme et une femme, ayant des rapports sexuels et concevant un enfant, sont tous les deux responsables de cette nouvelle vie. Mais la femme — et seulement la femme — peut échapper à sa responsabilité en avortant le fœtus. La femme — et seulement la femme — peut décider que l'homme sera forcé à devenir parent. Le choix d'être père devrait permettre aux hommes d'obtenir un avortement sur papier : personne ne meurt, mais l'homme aurait le droit de mettre fin à tout lien légal face à l'enfant.
p.113
Si nos vies sont si merveilleuses, et que la vie des femmes est remplie d'oppression et de dégradation, pourquoi nous suicidons 4,5 fois plus souvent que les femmes ?
L'écart des taux de suicides entre les hommes et les femmes est alarmant et va en s'aggravant. Chez les 15 à 24 ans, le décalage, en 1933, était de 1,54 hommes pour chaque femme. En 1971 la différence était de 3,0 hommes pour chaque femme. En 1995, l'écart s'était accru à 6,1 hommes pour chaque femme.
National Center for Health Statistics, Center for Disease Control
p.119
Quand on vous assomme de ces chiffres, vous pouvez employer deux tactiques :
La première tactique est de contester leur authenticité
en disant quelque chose comme : Est-ce que vous croiriez une « étude » par un « expert » d'un « institut » économique financé par General Motors qui vous dirait que les fabricants d'automobiles ont mérité une subvention? Alors pourquoi vous attendre à ce que je croie les chiffres corrompus, égocentriques et antiscientifiques que le phéminisme génère pour justifier son agenda politique? »
Ou bien ceci : « Cette pseudo-étude a été menée par une « femme d'abordiste », une zélote qui a utilisé un petit groupe de personnes, auto-sélectionné, et qui a cuisiné les conclusions pour obtenir le résultat voulu. C'est du SODAS (Sondage d'Opinion D'auditeurs Auto-Sélectionnés) du toc, du faux.
Ou encore ceci : « Je voudrais voir l'étude originale. Le phéminisme et les médias ont mauvaise réputation lorsqu'il est question de présenter correctement les statistiques concernant les deux sexes. »
La deuxième tactique implique une attaque conceptuelle sur les fausses prétentions des « femmes d'abordistes »
Quand elles disent : Les femmes ne gagnent que 59¢ pour chaque dollar gagné par un homme.
· Vous pouvez rétorquer : Si les femmes gagnaient vraiment 59¢ pour un dollar pour le même travail accompli par un homme, combien d'entreprises demeureraient concurrentielles en employant des hommes plutôt que des femmes?
Quand elles disent : 95% de toute la violence domestique est commise par les hommes contre les femmes.
· Vous pouvez rétorquer : Cette fémi-stat ne se base que sur des rapports de police. Elle est fausse car elle n'inclut pas les hommes qui sont trop embarrassés pour rapporter avoir été battus par leur épouse.
Quand elles disent : 40% des pensions alimentaires pour enfants ne sont jamais payées ; ceci prouve que les hommes sont irresponsables, et ne s'inquiètent pas de leurs enfants.
· Vous pouvez rétorquer : Combien de femmes obéiraient à la cour lui ordonnant de continuer à faire la cuisine et le ménage du mari, après le divorce, particulièrement si on lui enlevait ses enfants? De plus, le respect des femmes aux ordres de la cour (concernant les pensions alimentaires pour enfants) est pire que celui des hommes.
Lorsque que vous en arriverez à vouloir vos propres et solides chiffres et statistiques, lors de discussions sur les rapports entre les sexes, ces quatre livres vous seront d'une grande utilité :
« Women Can't Hear What Men Don't Say », Warren Farrell, (octobre 1999)
« Ceasefire: Why Women and Men Must Join Force to Achieve Equality », Cathy Young (février 1999)
« The Male Mystique : The Politics of Masculinity », Andrew Kimbrell (août 1995)
« Who Stole Feminism? How Women have Betrayed Women », Christina Sommers (mai 1994)
[1] Jack Kammer, Si les hommes ont tout le pouvoir, pourquoi les femmes imposent-elles les règles?, publié par Jack Kammer © 2002, traduit par Gérard Pierre Lévesque. Télécharger le livre gratuitement.
[2] De « Pheminism » : néologisme combinant « Phony » (faux, fumiste, charlatan, toc) et féminisme, pour mieux montrer que l'idée des « droits égaux pour les femmes » est la même chose que « plus de droits spéciaux pour les femmes. » Le « faux-minisme » en quelque sorte.
[3] Traduction libre de « Womenfirsters », dans le style « Les femmes et les enfants d'abord! ». Ces femmes et ces hommes qui accordent une importance primordiale aux intérêts des femmes, même lorsque cela se fait aux dépens du bien commun ou de la justice envers les hommes. [Faut-il rappeler que cette expression était traditionnellement animée de l'idée de protection de la famille et des descendants alors que dans le nouvel ordre social depuis l'avènement du féminisme égalitaire mets la femme sur le marché du travail en compétition égale avec l'homme. Dans un tel contexte, vouloir récupérer cet adage en faveur des femmes détourne l'esprit de cette noble intention de jadis pour désavantager l'homme indûment.]
[4] Jeu de mot de mot inversant un dicton populaire : « A good man is hard to find ».