010609
par François Brooks
Il fut un temps où les femmes avaient une identité propre. Elles étaient fières de leur différence. Elles savaient faire la cuisine, tenir maison, mettre des enfants au monde et les élever. Depuis l'avènement des féministes, elles se sont identifiées aux hommes et ne cessent de vouloir faire pareil à eux. Je me demande ce qu'elles ont trouvé de si admirable en ceux-ci qu'elles aient eu honte d'être femme pour abandonner tout ce qui pouvait constituer leur identité propre.
Si elles cherchent tant à devenir « égales » aux hommes n'est-ce pas parce qu'elles se considèrent inférieures à eux? Mais pourquoi donc? Qui a bien pu être assez ratoureux (ou ratoureuse) pour leur faire croire qu'elles avaient tant à envier aux hommes? Est-ce si difficile d'accepter d'être une femme? Comment les féministes peuvent-elles prétendre militer en faveur des femmes alors qu'elles n'idéalisent que les rôles masculins?
Être une femme avait autrefois une signification valorisante puisque ça voulait dire s'identifier à des rôles exclusifs et au modèle féminin. Aujourd'hui, ça ne veut plus rien dire puisqu'elle ne s'identifie plus à rien qui lui soit propre. Comment peut-on être fière d'être ce que tout le monde peut être? Ne faut-il pas se distinguer pour être fier de soi?
Dieu merci, il y a encore bien des femmes qui s'en rendent compte. Quand les autres se réveilleront, elles comprendront tout le tort que les mirages féministes leur ont fait miroiter après les avoir incité à réclamer « l'égalité ». Elles ont perdu les privilèges rattachés au fait d'être femme. Si bien que, ne faisant plus d'enfants, elles ne deviendront jamais femmes. Oui car seul le fait d'avoir un enfant permet de devenir femme. Sinon, on reste fille, jeune ou vieille. En toute « égalité » ces filles sauront ce que c'est que d'être un homme. Femmes, elles ne le seront jamais.