Dieu est substance intemporelle ayant une infinité d'attributs dont l'étendue et la pensée.
La liberté c'est de reconnaître la nécessité de la substance (Dieu) et d'y consentir. L'éthique implique la liberté.
Pour devenir véritablement libre, l'homme doit reconnaître que tout est nécessairement fondé en Dieu et suivre de
son plein gré le cours du monde déterminé par Dieu. L'évidence a un caractère contraignant. Dieu est éternel, il
est celui qui est, il est tout ce qui est.
Dieu est la cause immanente de toutes choses.
« Par "réalité" et par "perfection" j'entends la même chose. »
Tout dans le monde est nécessaire. Le bien, c'est le nécessaire ; le mal, c'est l'impossible.
Le Diable et l'enfer sont des chimères incompatibles avec la bonté et la justice de Dieu.
Autrement, il faudrait que Dieu consente à ce que le mal, agi par le Diable, reste impuni.
La distinction du bien et du mal provient de la relativité de notre point de vue.
Du point de vue de Dieu, pour qui comprend la nécessité divine, il n'y a que la perfection. Ce qu'il y a de plus beau,
c'est l'amour intellectuel de Dieu. « Intellectuel », parce qu'il s'agit de comprendre la nécessité divine,
et « amour », parce que, une fois cette nécessité comprise, on veut coïncider avec elle et se reconnaître en elle.
|