Malheureusement, on peut compter sur la mesquinerie naturelle des humains avec plus d'assurance que sur leurs désirs de bonté. Aussi, est-il sage de gouverner en conséquence.
Le souverain doit, en cas d'urgence, être capable de faire aussi le mal. On appréciera davantage un Prince qui, même avec la réputation d'être sanguinaire, arrivera à maintenir la paix et l'unité de son État qu'un vertueux, juste et débonnaire qui sera inefficace. Le bien-être et la sécurité passent avant la vertu.
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