Liberté amoureuse et sexuelle L'extension des privilèges des femmes est le principe général de tous progrès sociaux. Le bonheur des hommes se proportionne à la liberté dont jouissent les femmes. Après 18 ans, si elles n'entraînent ni désunion des ménages ni des rejetons hétérogènes, toutes copulations dont il ne résulte pas de grossesse, sont des peccadilles. Les filles ne sont pas blâmables de se faire avorter dans le commencement de la grossesse où le foetus n'est pas vivant, c'est l'opinion qui est ridicule de déclarer l'honneur perdu pour l'action très innocente de faire un enfant. Les femmes n'appartiennent qu'à elles-mêmes et sont libres de s'engager dans une relation amoureuse ou sexuelle ; de même pour les hommes. Le couple exclusif est respecté, mais rien n'oblige les partenaires à prolonger une relation où l'attrait mutuel s'est émoussé. Comme on ne peut appliquer à tous une loi acceptable pour les sentiments amoureux et les désirs sexuels, chacun est libre d'inventer le type de relation qui lui convient par libre consentement. L'engorgement des passions sexuelles et émotionnelles conduit au désordre social ; leur satisfaction totale garantit l'ordre et la sécurité. L'individu qui se concentre à organiser et satisfaire ses passions personnelles n'a ni le temps ni l'envie de nuire. |
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