Mes textes ne sont pas définitifs. Ils sont comme autant de coups de pinceau sur la toile de ma pensée.
Ils sont aussi une invitation à me faire connaître la vôtre, une invitation à la confrontation.
Je sais que je m'expose aux critiques. Comme le disait Paul Léautaud :
« Dès qu'on écrit trois lignes, on est critiquable. »
Mais je m'expose aussi à la flagornerie. Pourtant, même si je préfère cette dernière, je sais que l'adulation mène souvent aux mêmes impasses
que la critique. Non. Je voudrais au contraire que mes textes soient prétexte à rencontre, échange, enrichissement. Un dialogue d'auteur à lecteur.
L'impression de mes pensées coûtera la vie à quelques arbres, je m'en excuse auprès d'eux ; je n'ai pas pu faire autrement, puisque je pense toujours.
Je n'ai pas encore la sagesse du disciple zen, de rester assis dans la position du lotus à vider mon esprit de ses pensées. Un jour peut-être aurai-je cette
sagesse ennuyeuse que j'admire profondément.
Mes pensées ne sont pas de tout repos : je critique, dénonce, invective, souligne les contradictions, prêche, pose les questions taboues, bref,
j'ose provoquer la réflexion. Si vous n'avez pas froid aux yeux, peut-être aurez-vous le courage d'examiner les vôtres à partir des miennes.
Bienvenue chez-moi, bienvenue dans mes pensées. Attachez vos ceintures, ça va brasser !
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