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Le féminisme comme mouvement d'asservissement de la femme

par François Brooks

Qui échange son labeur contre de l'argent se vend lui-même et se place de lui-même dans les rangs des esclaves.

Cicéron

Et si nous nous étions fourvoyés depuis le départ ? Et si le féminisme était toute autre chose qu'un mouvement de libération de la femme ?

Voici quatre vidéos qui apportent un éclairage jamais présenté par les médias de masse.

Alain Soral — Féminisme, la grande manipulation

Normand Baillargeon — Edward Bernays Comment faire fumer les femmes ?

Henri Laborit — Fuite, lutte et inhibition de l'action

Aaron Russo — Rockefeller et Féminisme

Piégés par la promesse de liberté

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Féminisme, la grande manipulation

Cette lecture philosophique de l'idéologie féministe fait l'effet d'une douche froide. Peut-on y échapper ? Les pièces du puzzle s'ajustent si bien.

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Difficile à avaler ? Il n'est pas le seul à avoir montré le mécanisme. Normand Baillargeon explique ici comment Bernays s'y est pris pour faire sauter le tabou social qui interdisait aux femmes de fumer en utilisant l'idéologie féministe. En jouant sur la corde sensible du désir de pouvoir féminin, il est parvenu à doubler le potentiel marchand des fabricants de cigarettes.

Edward Bernays Comment faire fumer les femmes ?

Deuxième douche froide. En fait, on se plaît à flatter les femmes d'avoir obtenu le droit de vote de haute lutte, mais ce qu'on ne dit jamais c'est que ce droit de vote pour les femmes ne leur aurait jamais été accordé si les vrais dirigeants (la haute finance),  n'avaient pas eu l'assurance qu'on pouvait influencer l'opinion à volonté.

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Consommation, gratification, dominance, asservissement, lutte de pouvoir, compétition, territoire, punition, inhibition, angoisse, motivation, inconscient, autant de concepts que l'idéologie féministe nous a habitués à comprendre sous l'angle de la lutte des sexes, comme s'il s'agissait d'une lutte de classes. Essayons un autre éclairage. Henri Laborit présente (dans le film Mon oncle d'Amérique) un assemblage cohérent de ces concepts et illustre comment deux rats en cage soumis à un stress commun vont se battre pour rester en santé.

Henri Laborit Fuite, lutte et inhibition de l'action

Troisième douche froide. L'expérience des deux rats en cage soumis à des chocs électriques présente une analogie frappante avec le couple enfermé dans une société marchande soumise à la propagande féministe. En effet, si on pense que les rats sont le couple, que la cage est la société de consommation et que les chocs électriques sont la propagande féministe, l'analogie n'est-elle pas troublante ?

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Saviez-vous que le féminisme a été généreusement sponsorisé par un des groupes financiers les plus puissants des États-Unis ? Aaron Russo fut l'ami de Nicholas Rockefeller. Un jour, celui-ci lui demanda ce qu'il pense du féminisme. (Extrait de Reflections And Warnings: An Interview With Aaron Russo)

Aaron Russo Rockefeller et Féminisme

Quatrième douche froide. La noblesse de la cause féministe s'effondre lorsqu'on apprend que l'idéologie a été manipulée dès le départ pour doubler le nombre des payeurs de taxes et dissoudre la cellule familiale en réduisant au minimum l'influence parentale. La famille tant louangée à tout propos n'est plus que vestiges disparus dans la prise en charge de l'État qui a glissé subrepticement dans un régime socialo-communiste contrôlé par un monopole de banques privées. Nous pensions que le capitalisme s'opposait farouchement au socialisme alors que le premier est le moteur de l'autre asservi aux intérêts d'une ploutocratie discrète et toute-puissante.

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Piégés par la promesse de liberté

Nous ne voyons pas que la guerre des sexes est voulue par une société marchande qui en tire profit parce que, pour un temps, nous en avons bénéficié. L'effondrement économique mondial qui se profile commence à nous ouvrir les yeux. Toutes les fonctions familiales sont maintenant étatisées, nous avons « égalitarisé » chacun dans une fonction sociale librement choisie mais toujours au service de la société marchande. Quand le choix nous incite entre acheter ceci ou cela, il se pose toujours en terme d'achat. Où est le choix dans une société libre qui a « unidimensionnalisé » l'humain à la consommation ?

Depuis l'instauration de l'égalitarisme des années 1970, on a poussé la femme à occuper tous les domaines de la vie professionnelle. Pourtant elle éprouve un malaise constant, croissant. Loin de s'arrêter après l'abolition de la discrimination sexiste, les médias ne cessent de rapporter l'escalade des revendications.  Même après avoir dépassé l'homme dans de nombreux domaines, notamment à l'université, l'insatisfaction est à son comble. Pourquoi ? Coupée de ses fonctions naturelles, soumise à un battage idéologique constant visant à la maintenir dans le droit chemin de la consommation, on l'a mise dans une cage qu'elle ne voit pas et, soumise à une compétition pipée qui l'oppose à l'homme ― son collaborateur naturel ― transformé en bouc émissaire contre lequel elle ne cesse de combattre les malaises dont il n'est le plus souvent que l'impuissant témoin, elle subit les pressions sociales insupportables qu'elle contribue activement à créer. À tout moment, mille incitatifs excitent sa convoitise. Véritable endoctrinement religieux, elle prie le dieu monétaire par une pratique rituelle de l'horaire laborieux qui l'a complètement asservie en lui faisant croire qu'elle était plus libre que jamais.

Ainsi donc, Soral, Bernays, Laborit et Aaron Russo nous aident à comprendre comment le féminisme est devenu un mouvement d'asservissement de la femme. L'histoire nous a maintes fois donné l'exemple d'une révolution qui se transforme en piège pour ses protagonistes. Il n'y a qu'à penser au triste destin de Robespierre et de ses suivants. Nous faudra-t-il un nouveau Napoléon guerrier pour faire éclater l'abcès qui ronge notre société ? Le cycle des constitutions prévu par Platon et Vico le prédit.

Philo5
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