2004-11-29 |
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Égalité médiatique |
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De toutes les sottises avec lesquelles on gouverne les peuples, l'égalité est peut-être la plus grande, parce qu'elle est la plus chimérique des utopies.
Guy de Maupassant, Texte paru dans LE GAULOIS, L'égalité est l'utopie tyrannique actuelle. Au Québec, elle procure les privilèges de l'élite féministe, tout comme les citoyens grecs se targuaient de démocratie alors qu'une masse d'esclaves ouvriers supportait l'idéologie que nous sublimons aujourd'hui aveuglément. Quand on dispose de pouvoirs médiatiques d'influence massive, comment peut-on parler de démocratie et d'égalité ? Je répugne à m'inspirer d'Adolf Hitler pour illustrer mes propos, mais dans ce cas-ci, une citation me revient sans cesse : « Toute propagande doit être populaire et placer son niveau spirituel dans la limite des facultés d'assimilation du plus borné parmi ceux auxquels elle doit s'adresser. » [1] Dire aux masses que nous leur apportons l'égalité en leur faisant croire qu'elle équivaut à la « justice », n'est-ce pas effectivement un transport de signification qui relève de l'esprit le plus borné ? Comment pouvons-nous nous laisser berner aussi facilement ? À quoi rime le bonheur dans une nation où l'avenir familial est bouché ? Comment un homme peut-il encore trouver la motivation de survivre quand il est réduit à la seule fonction de pourvoyeur ? Que ferait une femme réduite à la seule fonction de chair à baiser ? Le plus stupéfiant c'est que pour chaque insulte ou dénigrement dont les femmes se défendent farouchement à travers le féminisme militant, elles imposent un outrage équivalent aux hommes, et s'enferment dans le déni. Quand on identifie l'homme à l'ennemi, aucune compassion n'est possible, aucune compréhension ; il faut l'éliminer. Faut-il le dire : les hommes ne sont pas les tueurs, pédophiles, brutes, irresponsables, pleutres et voleurs que nous voyons chaque soir au téléjournal et dans les téléromans. Le stéréotype médiatique négatif de l'homme ne se vérifie pas dans les faits. Il n'y a pas moins de femmes que d'hommes aux côtés sombres. Va-t-on encore continuer le lynchage public de l'homme longtemps ? L'affichage public de quelques monstres malades n'a pas d'autre intérêt que le sensationnalisme. L'exception n'est pas d'intérêt public. Pourquoi présente-t-on systématiquement la parade de quelques individus dérangés chaque soir ? Comment retrouver l'harmonie ? Sommes-nous prêts à entrer dans une phase réparatrice ? Les femmes sont-elles prêtes à aider les hommes blessés dans leur identité par un féminisme aliénant ? Comment peuvent-elles les aider à guérir pour ensuite reprendre leur rôle familial valorisant ? Vont-elles imposer leurs normes ou les inviter à reprendre la place désertée ? Quel est le rôle de l'homme ? Qu'est-ce qu'un homme ? Doit-il être égal à la femme ? Peut-il l'être ? Pourquoi sommes-nous si obsédés par l'égalité ? |
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[1] Adolf Hitler, Mon combat (Mein Kampf, 1925), Nouvelles Éditions Latines, Paris, p. 181, Traduction par J. Gaudefroy-Desmombynes et A. Calmettes. (Cit. #126)
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