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2006-01-27 |
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Nouvel Observateur |
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Le Wedge Document [1] |
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SOMMAIRE |
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Préambule de la revue Le Nouvel Observateur L 'idée que l'être humain a été créé à l'image de Dieu est l'un des principes fondateurs de la civilisation occidentale. On peut discerner son influence dans la plupart, sinon dans toutes les plus grandes réussites de l'Occident, parmi lesquelles la démocratie représentative, les droits de l'Homme, la liberté d'entreprendre et les progrès des arts et des sciences. Pourtant, voici un peu plus d'un siècle, cette notion cruciale a été attaquée de toutes parts par des intellectuels qui s'appuyaient sur les découvertes scientifiques. Discréditant les conceptions traditionnelles de Dieu comme de l'Homme, des penseurs comme Charles Darwin, Karl Marx et Sigmund Freud ont dépeint les humains non comme des êtres moraux et spirituels, mais comme des animaux ou des machines évoluant dans un univers régi par des influences purement impersonnelles, dont le comportement et même les pensées sont dictés par les forces inébranlables de la biologie, de la chimie et de l'environnement. Cette conception matérialiste de la réalité a fini par contaminer quasiment tous les domaines de notre culture — de la politique et de l'économie à la littérature et à l'art. Ce triomphe du matérialisme a eu des effets ravageurs, culturellement parlant. Les matérialistes ont nié l'existence de normes morales objectives, affirmant que c'est l'environnement qui dicte notre comportement et nos croyances. Ce relativisme moral a été adopté sans discussion par la plupart des sciences sociales, et il sous-tend encore une grande partie de l'économie, des sciences politiques, de la psychologie et de la sociologie contemporaines. Les matérialistes ont aussi mis à mal la notion de responsabilité individuelle en déclarant que la pensée et les comportements humains étaient dictés par la biologie et l'environnement. On en voit le résultat dans la conception actuelle de la justice pénale, de la responsabilité industrielle sur les produits et de l'aide sociale. Pour les matérialistes, chacun est une victime et nul ne peut être considéré comme responsable de ses actes. Enfin, le matérialisme a engendré un courant virulent d'utopisme. Croyant pouvoir bâtir une société parfaite en appliquant les connaissances scientifiques, les réformateurs matérialistes ont plaidé en faveur de programmes de gouvernement fondés sur de fausses promesses de paradis sur terre. Le Centre pour le renouveau scientifique et culturel n'a d'autre ambition que de renverser le matérialisme et son héritage culturel. Rassemblant des spécialistes des sciences de la vie, mais aussi des sciences sociales et humaines, le Centre étudie les doutes sérieux que soulèvent les dernières découvertes de la biologie, de la physique et des sciences cognitives à propos du matérialisme scientifique, remettant à l'ordre du jour une appréhension globalement théiste de la nature. Le Centre accorde des bourses sur des sujets de recherche originaux, organise des conférences, et explique aux décideurs politiques qu'il y a une vie après le matérialisme. Le Centre est dirigé par le Dr Stephen Meyer. Professeur de philosophie au Whitworth Collège (État de Washington), le Dr Meyer est titulaire d'un doctorat en histoire et philosophie des sciences de l'université de Cambridge. Il a travaillé comme géophysicien pour l'Atlantic Richfield Company (Californie). |
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Phase I : recherche scientifique, écrits et publicité. Phase II : publicité et formation d'opinion. Phase III : confrontation et renouveau culturel. |
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Phase I. Recherche scientifique, écrits et publicité
Phase II. Publicité et formation d'opinion
Phase III. Confrontation et renouveau culturel
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OBJECTIFS PRINCIPAUX
OBJECTIFS À CINQ ANS
OBJECTIFS À VINGT ANS
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AMBITIONS À CINQ ANS
La une de plusieurs grands magazines d'information comme « Time » ou « Newsweek ». Des émissions sur le réseau PBS, telle Nova, traitant honnêtement de la théorie du dessein intelligent. Une couverture de presse régulière sur les progrès de la théorie du dessein intelligent. Des éditoriaux et des chroniques favorables sur le mouvement du dessein intelligent dans d'autres médias,
De grands mouvements pour le renouveau commencent à s'approprier les découvertes de la théorie du dessein intelligent, et à désavouer les théologies influencées par le matérialisme. Un(des) grand(s) culte(s) chrétien(s) défend(ent) la doctrine traditionnelle de la création et désavoue(nt) les autres. Les séminaires darwinistes sont de plus en plus nombreux à détecter et à désavouer les présupposés naturalistes. Assimilation évidente dans les sondages d'opinion sur des questions telles que la sexualité, l'avortement et la foi en Dieu. Dix États commencent à rectifier le déséquilibre idéologique qui affecte leurs programmes scolaires scientifiques et y incluent la théorie du dessein intelligent.
Mouvements du dessein intelligent actifs en Israël, au Royaume-Uni et dans d'autres grands pays à l'extérieur des États-unis. Dix membres du CRSC enseignant dans de grandes universités. Deux universités dans lesquelles la théorie du dessein intelligent est devenue dominante. Le dessein intelligent devient un concept clé en sciences sociales et des mouvements pour une réforme juridique fondent leurs nouvelles propositions de lois sur la théorie du dessein intelligent. |
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Récapitulatif du déroulement de la stratégie du « Coin » LIVRES William Dembski et Paul Nelson, deux membres du Center for the Renewal of Science and Culture (CRSC), vont très bientôt voir leurs livres publiés par de grands éditeurs universitaires laïques — respectivement Cambridge University Press et The University of Chicago Press (l'un critique le matérialisme darwinien, l'autre propose une alternative forte). Le livre de Paul Nelson, « On Common Descent » (« De l'ascendance commune »), est le dix-septième de la prestigieuse collection « Evolutionary Monographs » (« Monographies sur l'évolution ») de l'université de Chicago, et la première à critiquer le néodarwinisme. L'ouvrage de William Dembski, « The Design Inference » (« L'Inférence du dessein ») était en réédition dès juin 1998, deux mois après sa date de publication. Ces ouvrages ont suivi de près celui de Michael Behe, « Darwin's Black Box », aujourd'hui disponible en poche après neuf éditions de la version d'origine. Il est déjà traduit en six langues. Le succès de ce livre a conduit d'autres éditeurs laïques, tel McGraw Hill, à nous commander d'autres manuscrits. Il s'agit là pour nous d'une ouverture. InterVarsity va publier cet automne notre grande anthologie, « Mère Création » (« La Création, tout simplement »), et Zondervan édite « Maker of Heaven and Earth : Three Views of the Creation-Evolution Controversy » (« Créateur du ciel et de la terre : trois points de vue sur la controverse entre création et évolution »), sous la direction de nos membres John Mark Reynolds et James Porter Moreland. McGraw Hill a sollicité une proposition rapide de Meyer, William Dembski et Paul Nelson, pour leur ouvrage « Uncommon Descent » (« Ascendance singulière »). Enfin, Ed Larson, un membre de Discovery, a remporté le prix Pulitzer pour « Summer for the Gods » (« Été pour les dieux »), son récit du procès Scopes, et InterVarsity vient de publier l'attaque qu'il a co-écrite sur le suicide assisté, « Une mort différente ». ARTICLES UNIVERSITAIRES [...] Interventions en radio et télévision [...] Articles dans les journaux et les magazines [...] dans la presse tant laïque que chrétienne. Par exemple, le « Wall Street Journal », le « New York Times »,le « Washington Times »... D'autres écrits du même type verront le jour prochainement. |
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